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CANTAL-LIENS

 

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association de liaison pour la généalogie et l'histoire populaire du Cantal

...La généalogie autrement

 

Utilisation pacifique des chiens durant le conflit

 

Souvent utilisés pour tracter du matériel des chiens rendirent aussi des services considérables sur le front de la Marne pour la traction de civières à la relève des blessés. C’était le plus souvent des Beaucerons ou des Terre-neuve. Ils avaient une aptitude certaine à porter ou à tirer. Il fallait cependant veiller à ce qu’ils soient correctement attelés afin de leur éviter un essoufflement trop rapide. Il fallait aussi distinguer ces signes d’essoufflement avec ceux d’un comportement naturel à tirer la langue pour compenser une transpiration absente chez les chiens et aider au refroidissement de leur organisme. Leur capacité physique était sollicité jusqu’à l’âge maximum de sept ans.
Ce n’était pas des martyrs ! Leur joie était bruyante lorsqu’ils comprenaient qu’on allait les atteler.
Au-delà de ses services rendus à la traction le chien fut souvent aussi utilisé à la recherche de blessés parfois dissimulés dans les décombres des bombardements.

Une fois le conflit terminé le ministère de l’Intérieur encouragea les préfectures à prendre des arrêtés afin que soit refusé l’attelage des chiens et leur exploitation à des fins privées ou commerciales.  Il reste cependant à distinguer l’usage de chiens polaires pour la traction des traîneaux en Arctique, à la plus grande satisfaction de l’homme et de l’animal.

Au lendemain de cette guerre ce fut plus de dix mille chiens de fonction militaire ou sanitaire qui furent démobilisés  et recueillis par un dépôt parisien au Jardin d’Acclimatation

(extraits du journal L’Illustration du 8 mars 1919)