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CANTAL-LIENS

 

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association de liaison pour la généalogie et l'histoire populaire du Cantal

...La généalogie autrement

 

Jean JULHES de Mourjou - Cantal -

87ème RI de St Quentin

Jean JULHES, mon Grand-oncle maternel est né le 12/04/1886 au Moulin de Goudal, commune de
Mourjou, département du Cantal.
Fils de Louis JULHES et de Jeanne dite Eugénie ROBERT, propriétaires cultivateurs, mes arrière-grandsparents.
Il se marie le 23/08/1913 à Saint-Santin de Maurs, Cantal, avec Angèle Françoise Maria BOS.
En 1914, il est employé au magasin du Printemps à Paris.



Jean Julhes pendant son service militaire. Classe 1906


Au verso de la photo :
Photographie Populaire Artistique
Spécialité de Portraits Inaltérables Au Charbon
Henri Robert
40, Rue d'Annonay, 40
Saint-Etienne
En face la Caserne
Les clichés sont conservés


Il fait son service militaire en 1906 au 38e Régiment d'Infanterie de Saint-Etienne, (Caserne Rullière à
l'emplacement de l'actuelle Université Jean Monnet).


Le cor sur la manche gauche est un insigne de tir, récompense pour les bons tireurs.
La main gauche sur la baïonnette (Baïonnette du fusil Lebel ; elle était appelée "Rosalie" par les Poilus), la cigarette dans la main droite posée sur son képi à pompon.



Saint-Etienne la Caserne Rullière du 38e R.I.


Le 38e Régiment d’Infanterie a été constitué sous l'Ancien Régime.
Sa devise : Ah quel métier de pivoter pour avancer!
Le refrain du 38e R.I :
C'est le brave trente-huit, beau régiment de France,
Qui marche au premier rang pour défendre l'honneur
Joyeux de t'obéir, fiers de notre vaillance
Nous te saluons tous,
O beau drapeau vainqueur



Saint-Etienne Gare de la Terrasse


« Le 5 août 1914, au milieu des acclamations de la population stéphanoise, le 38ème s’embarquait à la gare
de Saint-Etienne : mineurs du bassin de la Loire, cultivateurs des plaines du Forez, montagnards du Velay et
de l’Auvergne, tous ceux enfin que la mobilisation avait groupés autour de son drapeau, partaient, non pas
joyeux certes, mais sérieux et résolus, acceptant avec une mâle résignation le sacrifice que leur imposait la
Patrie...
Le Régiment qui appartient à la 25ème Division, laquelle dépend elle-même du 13ème Corps d’armée, est
dirigé sur la Lorraine. Au moment même de la déclaration de guerre, les divisions ennemies ont franchi la
frontière française, mais déjà nos troupes de couverture les repoussent.
Débarqués aux environs d’Epinal, le 38ème est jeté presque de suite dans la lutte. »
(cf. l'Historique du 38ème Régiment d’Infanterie. Numérisé par André CHARBONNIER)


En août 1914, Jean JULHES, employé au magasin du Printemps à Paris, demeurant 4 Rue Budapest, rejoint
son lieu de rassemblement... où ? Je l'ignore. Fait-il toujours partie du 38e R.I ? Rejoint-il un autre R.I ?


A partir de là, je ne connais pas son parcours, ni l'enfer qu'il a pu vivre.


Le 11/05/1915 à l'hôpital n° 13 de Verdun, décède des suites de maladie, le Soldat Jean Julhes du 87e R.I,
matricule 597, recrutement Aurillac. Il avait 29 ans.


Pourquoi s'est-il retrouvé au 87e R.I. ou Régiment de Saint-Quentin ?


(cf. l'Historique du 87e Régiment d’Infanterie. Guerre de 1914-1918. Citations et exploits du 87e Régiment
d’Infanterie. Paris, Imprimerie Compiègne, G. Petit, directeur, 1919. Numérisé par Xavier ANTOINE,
2010.)


Il est enterré à la Nécropole Nationale Faubourg Pavé de Verdun, tombe 2678.
(Sources MemorialGenWeb)


J'ai découvert, avec beaucoup d'émotion, le lieu d'inhumation de mon Grand-oncle en faisant ces recherches.
Personne dans sa famille n'avait jamais su où il reposait.


Mireille Mothu (Cantal-Liens)