L'an mil sept cent six et le sexieme jour du mois d'octobre
après midy au lieu de Rouffiac et place publique d'Icelluy
ont été en leurs personnes Jean Dampeyrou marchant hab
du village de Quarante Peyres susd paroisse et Jacques Faure
armurier du présent lieu Sindic de l'église parroseilles St Martin de
Rouffiac lesquels en vertu du pouvoir à eux donnés en leur
qualité par tout le corps commun de lad parroisse et  pour
esglise ont consenti et consentent que Pierre Bourbouze du village
de Bourbouze susd parroisse de Rouffiac jouisse pour luy et les siens
à l'advenir et à perpetuité de deux tombeaux assis dans lad
esglise de Rouffiac et au milieu d'Icelle vis à vis les chapelles
de Notre dame du Rosaire et Saint Catherine et à .............ceux
de la longueur chacun de sept pied et deux pieds de largeur chacun
avec la liberté de faire mestre des séparations entre eux et les
autres tombeaux voisins et ce pour le prix et somme de
quarante livres pour tous les deux que lesd syndics ont declaré
et déclarent avoir reçu dud Bourbouze réellement et content
en bonnes espèces en cours et mise et à leur contentement
avant ses presentes laquelle ........Ils ont delivre
..... Pierre Lacam curé dud Rouffiac qu'y en .......
faut complay au proffeit de lad esglise et pour la réparation
du lambris d'icelle lesquel Sr Lacam Icy présent les
en a quittés et quitte et tous ensemble sy font reciproquemen,t
quittes les uns envers les autres comme lad somme n'ayant
esté que pour cause pieuse et publique et lesd
syndics ont promis de faire jouir paisiblement ded Bourbouze
luy et les siens à l'advenir desd deux tombeaux et a quoy
ils ont obligé les biens de la fabrique car ainsi l'ont déclaré
et voulu et presents a ce Jean Giliben aysné chirurgien
et Pierre Chantal marchand témoins soussignés

Retranscription partielle en formulation moderne :

L’an mille sept cent six, le 16 octobre, après midi, à Rouffiac, en place publique
ont été présents Jean Dampeyrou, marchand, habitant du village de Quarante Peyres
et Jacques Faure, armurier et Syndics de l’église St Martin de Rouffiac
lesquels, en vertu des pouvoirs qu’ils leur sont donnés, ont consenti que
Pierre Bourbouze du village de Bourbouze, paroisse de Rouffiac,
jouisse pour lui et pour les siens, à l’avenir et à perpétuité
de deux tombeaux situés au milieu de ladite église,
vis à vis des chapelles de Notre Dame du Rosaire et Sainte Catherine
de sept pieds de long et deux pieds de large chacun
avec la liberté de faire mettre des séparations entre eux et les autres tombeaux voisins
et ce pour le prix de quarante livres
somme que lesdits syndics ont déclaré avoir reçu réellement
et qu’ils ont à l’instant délivré à Pierre Lacam curé de Rouffiac
pour l’employer au profit de l’église pour la réparation du lambris
…
Ladite somme n’ayant été employée que pour cause pieuse et publique
les syndics ont promis de faire jouir ledit Bourbouze, lui et les siens à l’avenir
des deux tombeaux
...