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...La généalogie autrement

 

Augustin VENZAC de Caufeyt - Mourjou - Cantal

Classe 1896 au 100ème RIT d'Aurillac

Augustin VENZAC mon Grand-oncle, est né le 02/01/1876 au Caufeyt, Mourjou, Cantal
Fils de Guy Venzac et Julienne Felgines et frère de Sylvain Venzac.
Classe 1896
Marié à Marie Albertine Malvesin le 26/08/1905 à Mourjou
Remarié à Marie Hortense Calhac le 28/09/1912 à Mourjou
Cultivateur, décédé après 1936



Photo carte postale, prise pendant la guerre 1914-1918, lieu inconnu.


La croix repère Augustin Venzac parmi ses compagnons d'armes du 100e Régiment d'Infanterie Territoriale ou RIT, (13e Région), basé à Aurillac.Régiment de l'Armée de Terre ayant participé à la Première Guerre mondiale.

Sur sa manche gauche, l'insigne des mitrailleurs (2 tubes de canons croisés). Il appartenait à une compagnie de mitrailleuses (CM) du régiment. (Précision apportée par Monsieur Christian Labellie)


« Le RIT est une formation militaire composée d'hommes âgés de 34 à 49 ans, considérés comme trop âgés
et plus assez entraînés pour intégrer un régiment de première ligne d’active ou de réserve.
Les Territoriaux, initialement chargés de différents services de garde, ont joué un grand rôle pendant la
Première Guerre mondiale. Dès la fin août 1914, les plus jeunes classes furent intégrées dans des régiments
d'infanterie d’active et de réserve pour compenser les pertes. Les régiments territoriaux sont initialement
prévus pour assurer un service de garde et de police dans les gares, les villes, les frontières, sur les voies de
communication, à l’occupation et à la défense des forts, des places fortes, des ponts et autres lieux sensibles.
Ils se trouvèrent par suite des circonstances, engagés dans la bataille ou avec une participation indirecte dans
les combats.
Ils effectuent de la même manière divers travaux de terrassement, de fortification, de défense, entretien des
routes et voies ferrées, creusement et réfection de tranchées et boyaux.
Ils forment, avec les gendarmes, chasseurs forestiers, des détachements chargés de suivre l’armée en marche
pour explorer et nettoyer le champ de bataille. Ils récupèrent ainsi un important matériel composé d’effets en
tout genre, notamment des armes, arrêtent et escortent des soldats allemands isolés ou blessés, ramassent,
identifient et ensevelissent des cadavres, construisent et gardent des camps de prisonniers, ils saisissent
également du bétail égaré. Ils sont également chargés de missions de ravitaillement et autres missions de
soutien aux troupes de première ligne, sous les bombardements et les gaz. Un nombre important de
territoriaux perdent la vie dans ces actions méconnues et difficiles mais indispensables. Au fil des mois, alors
même que la distinction dans l’emploi entre les régiments d’active et les régiments de réserve s’estompe, la
spécificité de la territoriale cède la place à une utilisation commune à toutes les formations. De fait, les
régiments territoriaux sont engagés en première ligne. Tout d’abord, ils ont pour mission la garde dans les
tranchées de première ligne dans des secteurs dits « calmes », le mitraillages des lignes allemandes par tirs
indirects, l’occupation des tranchées de départ, en soutien des divisions d’attaque. Puis ils sont engagés en
première ligne où ils s’illustrent, en particulier, lors des grandes offensives allemandes de 1918.
En août 1918, tous les régiments territoriaux existants sont officiellement dissous et les hommes dispersés
parmi les régiments d’active et de réserve ».
(Sources WikipédiA)


Augustin VENZAC, adresse cette photo carte postale à son frère. Il écrit au crayon, au verso :
" Bien chers frère et soeur...
Je vais toujours bien quoique notre situation est angoissante..."
adresse : 100e Terrt Comp. de M Mraileur ? Secteur postal 78


On retrouve ses compagnons d'armes de la première photo.
Peut être quelqu'un reconnaîtra-t-il un de ses illustres ancêtres ?


Mireille Mothu (Cantal-Liens)